par Claire F. et Rebecca C.

par Claire F. et Rebecca C.

Avec sa collection ‘Ludi Naturae’, une version améliorée de ses précédentes collections, Iris van Herpen examine les paysages naturels de notre monde, à vol d’oiseau. Elle médite également sur les formations du monde d’un point de vue microscopique.
"Ludi Naturae" signifie "école de la nature" en latin. La collection d'Iris permet d'en apprendre plus sur la nature en la regardant sous un angle différent de nos habitudes.

Source : https://www.irisvanherpen.com/

Elle a effectué un zoom arrière pour regarder la peau de la terre, tout en essayant de trouver les forces derrière les formes.
A travers cette perspective, elle s’est sentie inspirée par les modèles de chaos et d’ordre, de nature et de civilisation qui se fondaient dans des hybrides infinis.
La photographie aérienne complexe réalisée par Thierry Bornier entre autres, a été une source d’inspiration.

Les parties qui s'éloignent du corps sont une multiplication des plans de rizières, et, les lamelles de la robe sont grandes et tordues.

Le milieu de la robe moulant, représente également des rizières, mais de façon un peu plus régulières.

Source : https://www.bewaremag.com/chine-rurale-thierry-bornier/

Pour la première robe, Iris van Herpen s’inspire de la nature avec une vue macroscopique. En effet elle s’inspire des photos de rizière de Thierry bornier. On peut reconnaître un rappel des strates des rizières. Contrairement à l’autre robe, les différentes couches sont disposées de manière anarchique et non symétrique, quelques parties de la robe ne sont pas moulantes et vont vers l’extérieur.

Source : https://www.bewaremag.com/chine-rurale-thierry-bornier/

Iris van Herpen crée une mise en abyme à travers une robe en forme de feuille, composée de feuilles les unes contres les autres. Elle met en valeur la complexité naturelle à travers la fractalité de lamelles fines, inspirées de feuilles.

Pièce techniquement la plus intéressante qui a pris 260 heures à être imprimée en 3D.

Iris van Herpen s'inspire de la nature en détail et de son aspect microscopique à travers la conception de cette robe. Celle-ci est principalement inspirée de la feuille et de ses nervures.

La forme de la robe nous rappelle celle d'une feuille dentée.

Tout comme ses lignes directrices semblables à des nervures. Sa structure très symétrique est également semblable à sa source d'inspiration.

Source : http://www.lavenerie.be/?activityid=09300459-61d9-a2f5-bc47-751446fc2e61

Iris van Herpen se serait inspirée du film La forme de l'eau et de certaines caractéristiques du monstre pour sa collection Ludi Naturae.

Certains détails de la robe rappellent des éléments du monstre marin telles que des branchies.

A travers la mise en abyme d'une feuille et de ses caractéristiques comme source d'inspiration, cette robe transforme la femme en élément naturel, tout comme le monstre dans le film.

L'inspiration du film «La forme de l’eau» sur cette robe se situe au niveau de la couleur. En effet le poisson surnaturel est brillant, opalescent, et Iris s’en inspire pour donner un aspect luisant à la robe.

Comme on peut voir sur les échantillons de matières et de couleurs, la robe est constituée de couleurs chairs et de traits gris/brun pour la partie moulante et de couleurs bleu/gris opalescent pour les parties qui vont vers l’extérieur.

Iris van Herpen s'inspire du film La forme de l'eau par la transformation de l'être humain par le biais de la nature.

Motifs de feuille d'une épaisseur de 0,8 mm imprimé en 3D sur de la tulle, impression directe sur le tissu, permettant de créer de la douceur.

Consiste à déformer des motifs paramétriques pour traduire les modèles 2D en 3D, modèles crées dans la mousse par découpe au laser et soudés à la chaleur sur une tulle de soie invisible.

Iris van Herpen s'inspire de la nature pour sa collection Ludi Naturae, à travers différents aspects, macroscopiques et microscopiques. Elle s'intéresse également à la transformation de l'être humain par le biais de la nature à travers une fiction. En s'inspirant de la nature à différentes échelles, la créatrice nous fait découvrir de nouvelles perspectives de celle-ci. En explorant l'univers de l'impression 3D et l'utilisation de matières différentes que celles du monde de la mode, elle réalise des pièces les plus originales les unes que les autres. Elle se détache de la vision singulière que l'on se fait de la nature.