Aeriform
par Emeline R. et Anais H.
«Aeriform» examine la nature et l'anatomie de l'air et l'idée de la légèreté ainsi que celle en suspension dans l'air, créant un espace négatif et positif avec des ombres et de la lumière.
Aériforme signifie ayant l'apparence de l'air, qui est à l'état gazeux. Cette collection tire son inspiration du travail du groupe d’artistes danois spécialisé dans la création sous-marine appelé "Between Music", qui défie la relation entre le corps et son environnement élémentaire, dans un environnement subaquatique où l'air est absent.
La robe flottante
Une notion d'illusion
Il y a une notion d’illusion où on nous fait croire que les éléments volent, sont en suspension…
En voyant cette tenue, on a l’impression de voir la personne qui « rentre dans un nuage ».
On peut se demander comment représenter l’air : avec des objets qui s’envolent, qui sont en lévitation…
Les fleurs comme motif
Les structures biomorphes comprennent une dentelle de plumes légères de motifs floraux géodésiques en collaboration avec Philip Beesley, qui flottent autour du corps comme un nuage d'argent.
Des vagues d'écho de coton collé au mylar ondulent à travers la peau, cartographiant la surface du corps et peignant ses contours.
En cherchant plus, je me suis aperçu qu’Iris Van Herpen s’est inspirée de la fleur de dahlia pour créer sa structure métallique.
Les demi-sphères sont reliées les unes aux autres. Elles peuvent nous faire penser à des fleurs qui sont reliée entre elles par des branches/des lianes.
Le support métallique
En dessous du support métallique, il y a un tissu près du corps opaque de couleur chair.
Les demi-sphères sont collées sur le tissu près du corps comme un moule, puis elles partent de côté dans différentes directions. On dirait quelque chose qui prolifère.
La robe en mouvement
Les lignes invisibles de l'air
Iris Van Herpen a voulu représenter les lignes de l'air sur un vêtement pour nous montrer celles qu'on ne peut pas voir sur un vêtement.
Cette longue robe est proche du corps en partant de la poitrine jusqu'au hanches et devient évasée vers le bas.
Le mouvement des manches fait penser à des vagues car celles-ci ont l'air de flotter. En dessous de cette robe se cache un tissu moulant de couleur chair pour donner cette impression de peau nue.
Une comparaison
Le tissu a été coupé de manière a suivre les courbes.
Il est transparent et légèrement blanc avec des lignes noires et grises dessinées sur le tissus en 3D.
On peut voir un jeu avec les ombres et les lumières, ce qui peut nous faire penser que les traits foncés représentent les ombres; et les espaces transparent la lumière. Ces motifs en courbes sont une illusion d'air.
La robe symétrique
Cette robe est symétrique dans sa verticalité. On aperçoit une harmonie entre le corps et la tenue car les courbes suivent la forme du corps.
Il y a un schéma d'aérodynamisme qui laisse des traces dans l'air, c'est ce qui est donc représenté sur la robe. Certaines parties sont un peu plus pointues et d'autres le sont moins.
Les différentes étapes
La robe donne l'illusion de tenir toute seule sur le corps nu, mais ce n'est qu'une apparence. Pour la faire tenir, il y a des bretelles larges de couleur chair qui se fondent sur la peau.
Pour conclure, à travers cette collection Iris van Herpen traduit le mouvement de l'air grâce à différents procédés techniques. Grâce à ces tenues elles nous fait croire que des éléments sont en mouvements, en suspension... Elle crée donc des illusions pour représenter l'air.
École ORT - Enseignement supérieur - Section DNMADE
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