par Marie M. et Amélie S.

par Marie M. et Amélie S.

source : www.http://philipbeesleyarchitect.com/

Pour sa collection d’automne/hiver, intitulée « Hybrid Holism », Iris van Herpen a décidé de s’inspirer de l’œuvre Hylozoic Ground de l’architecte et artiste canadien Philip Beesley et a travaillé en collaboration avec l’architecte Julia Koerner. Le nom de collection est dérivé du terme « hylozoïsme » qui renvoie à la conviction selon laquelle toute matière autour de nous est vivante. Le mot « hybride » désigne quant à lui le produit composé d’éléments de différentes natures. L’association de ces deux termes évoque le lien entre le corps humain et le monde extérieur, permettant ainsi au porteur de la robe de devenir acteur et évoluer dans l’espace qui l’entoure.

Pour cette robe, nommée « symbiosis dress » Iris van Herpen s’est inspirée de micro-organismes marins, tels que le plancton. La robe reprend la structure bio-mécanique complexe des carapaces de ces êtres microscopiques. Elle se compose de centaines d’éléments articulés qui contiennent, contraignent et protègent le corps à l’instar de certains insectes.

(techniques/matières employées pour la robe : stéréolithographie, polymère liquide, impression 3D)

Après avoir été conceptualisée via un logiciel 3D, les différents éléments de la robe ont été modélisé avec la technique d’impression de "stéréolithographie de mammouth". Cette technique d’impression 3D est élaborée de bas en haut dans un récipient en polymère liquide qui durcit sous l’effet d’un rayon laser.

méthode de réalisation

La deuxième robe sélectionnée (qui appartient en réalité à un ensemble de 3 créations dans le même thème) est directement inspirée des arthropodes, s’intéressant cette fois-ci aux organismes terrestres et développant donc l’aspect solide, dur mais toutefois mobile de leur carapaces, Iris van Herpen permet à l’être humain d’intégrer, via la robe, le corps et la façon de se mouvoir de ces insectes.

(techniques/matières employées pour la robe : bandes revêtues de métal, feuilles de cuivre)

La robe est constituée de plusieurs bandes revêtues de métal superposées les unes sur les autres, ce qui permet à la personne qui porte la robe de se mouvoir dans l’espace.

A travers cette collection, Iris va traduire ses idées concernant l’avenir d’une collection et travailler sur la capacité que celle-ci peut avoir à changer et à évoluer au fil du temps, ce qui va donc aboutir à une vision futuriste de la mode prenant des formes assez inimaginables et partiellement « vivantes ». Cette collection est donc une métamorphose au cours du temps de l’individu ayant pour catalyseur des sujets en lien avec la nature et avec la végétation.